Dans cette période où le nombre de contacts humains est fortement restreint, comment puis-je continuer à nourrir ce besoin vital de toucher / d’être touchée?
Et si se laver les mains, rituel sanitaire du moment, pouvait devenir un prétexte à cultiver ma vitalité, ma sensorialité? A activer ma peau? A nourrir ce besoin de contact, avec d’autres êtres au monde? A ouvrir ma disponibilité et à entrer en contact avec mon environnement proche?
Qu’est ce que celaa changerait si je prêtais à ce geste plus-que-quotidien un brin d’attention?
Et si je le laissais évoluer, une fois par jour ou par semaine, vers une danse : danse de mes mains avec elles mêmes, de mes mains avec d’autres partenaires tactiles; de mon corps entier, impliqué comme un organe de perception tactile…
A quoi ressemblerait cette danse? »
Réalisation et montage : Aline Fayard, Association Strates