
« S’intéresser aux ruines ne signifie pas contempler un paysage désolé mais apprendre à saisir ce qui, discrètement, s’y trame. » I. Stengers.
Dans une époque où ruines, abandon, effondrements, catastrophes et crises de toutes sortes sont d’actualité, où la juxtaposition des réalités n’a peut-être jamais été aussi contrastée, nous cherchons, à nous outiller, avec les moyens de notre corps et de ses capacités d’attention afin de rester éveillées, attentives et enthousiastes. Comment continuer de cultiver une vision optimiste du monde, fabuler des futurs désirables, en partant de la notion de ruine?
Le projet Batteries est un espace d’expérimentation du rapport au monde qui nous entoure. Parce que les ruines nous demandent de cultiver ce que Tsing appelle l’ «art d’observer», l’ «art du récit», Il prend la forme d’une enquête sensible et fictionnelle menée sur différents sites de fortification de l’agglomération grenobloise. Il a donnée lieu depuis 2018 à différentes formes artistiques.
AFFUT(S) : réalisation Février 2019
EXPLORATION(S) : Septembre 2018, site des Batteries du Néron.
« Opérer un changement de rythme pour se laisser habiter par nos expériences, ralentir, accepter de ne plus savoir ce que l’on croyait savoir, hésiter, en passer par une expérience où je ne peux plus savoir ce qui est monde et ce qui est moi, une expérience ou « je » est dans le monde et le monde est en moi, être ému » ?
William James
SUIVI DES MOUVEMENT DU SOL, Mai 2019, site des Batteries du Quichat. Programmé dans le cadre de Paysage>paysages.
Partenaires 2018 et 2019 : l’association « O’Bavardage » (Quaix en Chartreuse), L’association La Bonne Fabrique (Le Sappey en Charteuse), Grenoble-Alpes Métropole, le Conseil Départemental de l’Isère et la mairie de Quaix en Chartreuse.
BROUILLER LES PISTES – La colonne du Néron, Juillet 2020. Programmé dans le cadre de Paysage>paysages et en partenariat avec les Ateliers de l’Antémonde.
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